mercredi 26 novembre 2008

Duomètre à Chronographe : du TRES grand art !

Grand merci à la maison Jaeger-LeCoultre (Yves Meylan), pour l'invitation à la conférence horlogère au Jeu de Paume, le 24 novembre dernier. Voici mon compte rendu tout à fait personnel. La Duomètre à Chronographe explore l'essence même de la complication. L’objectif principal de construction de ses pères est la complication au cœur. Ce nouveau "garde-temps" décline en cohérence cet axiome unique. La Duomètre à Chronographe est exclusive ! Elle se veut l’antonyme de certains mouvements compliqués à souhait. Ici pas de complications plaquées, rajoutées, bouturées, raturées. Le Duo-mètre ne reprend pas les principes établis, dans l’univers des chronographes, depuis l’entre deux guerres. En effet, la règle était que la complication fut appliquée sur la base d’un calibre commun. Pas ici. Cet héritier des mouvements que JLC fournissaient jadis à ses voisins emboiteurs est, ici, gardé jalousement par la manufacture. La Duomètre à Chronographe rend hommage aux principes techniques et aux codes esthétiques remontant aux années 30. C’est le retour aux sources des chronographes. Depuis les deux jeux rouages, jusqu’à la finition brossée et polie, en passant par le double cadran, tout est voulu. L’axe de conception est intégralement respecté. C’est du grand art. Le spectacle est des deux cotés. Si le cadran est public, seul le porteur connait la magie intérieure. Deux parties de cadran encadrent la foudroyante. Deux sources d’énergies sont régulées par un seul organe, battant 21800 A/h. Chaque barillet donne séparément 50 heures de "réserve de marche" à son mécanisme. Ces deux ensembles d’engrenages convergent vers un seul cœur. Heures et minutes d’une part, et chronographe d’autre part sont distincts pour garder leur précision. Attention à cette aiguille sagement placée à 6 heures, qui telle une petite seconde parait sage à l’arrêt. C’est la foudroyante, splendide ! Le mono-poussoir complète le style vintage.

Cette soirée fut pour moi un moment passionnant, merci encore!

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